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La Banque Européenne d’Investissement soutient CARMAT à hauteur de 30 millions d’euros dans le processus de mise sur le marché de son cœur artificiel total

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La Banque Européenne d’Investissement soutient CARMAT à hauteur de 30 millions d'euros dans le processus de mise sur le marché de son cœur artificiel total

17 décembre 2018

Paris, le 17 décembre 2018 – 18h00 CET

CARMAT (FR0010907956, ALCAR, éligible PEA-PME), concepteur et développeur du projet de cœur artificiel total le plus avancé au monde, visant à offrir une alternative thérapeutique aux malades souffrant d’insuffisance cardiaque biventriculaire terminale, et la Banque Européenne d’Investissement (BEI), qui est la Banque de l’Union européenne (UE), annoncent aujourd’hui la signature d’un accord de prêt d’un montant de 30 millions d’euros, soutenu par le Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI), le pilier central du Plan d’Investissement pour l’Europe, ou « Plan Juncker ».
 
Ce prêt soutiendra la transformation stratégique de CARMAT vers une entreprise industrielle et commerciale via la finalisation des essais cliniques ainsi que l’augmentation de ses capacités de production. L’accord a été signé par Ambroise Fayolle, Vice-Président de la BEI, et Stéphane Piat, Directeur général de CARMAT, à l’occasion de la visite de la nouvelle usine d’assemblage automatisé de la société à Bois-d’Arcy.
 
Ce type de financement non-dilutif, accordé par la BEI avec la garantie européenne dans le cadre du plan Juncker, a pour objectif de soutenir des projets de recherche et d’innovation développés par des sociétés à fort potentiel de croissance. Le projet CARMAT répond à ces critères dans la mesure où, en cas de succès clinique, sa bioprothèse pourrait devenir une alternative crédible à la transplantation cardiaque pour plusieurs dizaines de milliers de patients confrontés à un manque notoire de greffons.
 
Après avoir apporté la preuve de concept de son dispositif lors d’une étude de faisabilité, CARMAT évalue actuellement sa bioprothèse dans le cadre d’une étude PIVOT internationale qui prévoit d’inclure environ 20 patients et dont la 2ème partie a démarré au second semestre 2018. En Europe, l’étude est menée dans plusieurs pays au sein de centres cardiaques d’excellence et contribue avec ce dispositif médical unique à l’accroissement du savoir-faire des chirurgiens dans la prise en charge des patients souffrant d’insuffisance cardiaque. Ce projet aura également un impact positif sur l’emploi qualifié. En effet, CARMAT, qui emploie actuellement 180 collaborateurs permanents, prévoit de doubler leur nombre d’ici 2025, principalement dans la R&D.
 
Ce financement soutiendra l’évaluation clinique du cœur bioprothétique CARMAT jusqu’au marquage CE, attendu en 2019, mais aussi les développements industriels et l’anticipation de la phase commerciale.
 
« Ce financement européen va soutenir la mise sur le marché du cœur artificiel le plus avancé au monde tout en contribuant à l’augmentation des capacités de production de CARMAT. En accompagnant ainsi la transformation de cette Med Tech fortement innovante en une entreprise industrielle et commerciale, nous donnons à CARMAT les moyens de se développer et de devenir potentiellement un champion global dans le domaine du cœur artificiel. »
a déclaré Ambroise Fayolle, Vice-Président de la BEI. Et de continuer : « Les Med Techs sont un vecteur clef d’innovation, confrontées à de gros besoins d’investissements en phase de développement clinique. C’est pourquoi, nous leur proposons des financements sur mesure adaptés à leurs besoins spécifiques et à leurs phases cliniques. Là est la valeur ajoutée du plan Juncker ! »
 
Pierre Moscovici de la Commission européenne, poursuit : « Je me réjouis de ce nouveau prêt conclu dans le cadre du Plan Juncker avec la société française CARMAT. Les cœurs artificiels développés par cette société soulèvent un immense espoir. C’est la preuve concrète que le Plan Juncker contribue à l’innovation dans le domaine de la santé, au bénéfice des Européens et donne les moyens à l’excellence technologique française de rayonner dans le monde. »
 
Stéphane Piat, Directeur général de CARMAT, conclut : « Nous sommes très heureux de cet accord de financement avec la BEI et je souhaite remercier l’ensemble des parties prenantes qui ont contribué à sa réalisation. Cette opération permet de diversifier nos sources de financement et contribue à l’évolution progressive de CARMAT vers une entreprise industrielle et commerciale européenne. Aujourd’hui, nous disposons des moyens nécessaires pour finaliser le processus de marquage CE et restons confiants dans notre capacité à apporter une thérapie innovante aux patients souffrant d’insuffisance cardiaque terminale. »

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